Depuis des années, Jack Crawford, Miles Travis et Billy Peacock étaient prisonniers des Navajos, chacun sur une butte.
Comble de malchance, les souterrains
qu’ils avaient creusés pour s’évader les avaient conduits successivement sur
les autres buttes. Ce réseau ne leur servait à rien. Ils tournaient en rond de puis des années.
Heureusement ils avaient pensé à
effacer leurs traces dans les tunnels.
Lors de leur ultime tentative, alors qu’ils étaient regroupés, les déflagrations électriques détruisirent leurs couvertures annihilant tout espoir d’envoyer des signaux de détresse. Avant de les foudroyer, loin, très loin de l’évasion dont ils avaient rêvé.
Un western conceptuel fut tourné en 1972 pour raconter leur histoire.D’une durée de treize heures, en noir et blanc projeté en une seule partie, ce fut un flop, totalement dans l’esprit de l’histoire racontée.
Mince, encore un réseau inutile ! Mais heureusement que le conceptuel prend les choses en main dans le dédale des heures afin de "foudroyer" notre esprit avide de westerns !
RépondreSupprimerUne belle envolée que ce commentaire, la conquête de l'ouest n'a qu'à bien se tenir !
SupprimerJean-Michel
Il faut croire que Jack, Miles et Billy ne possédaient pas le sixième sens des taupes:-)
RépondreSupprimerPeut-être même n'étaient-ils que des truffes !
SupprimerMerci Colo.
Jean-Michel
un trio détonnant !
RépondreSupprimerEn subliminal, avec beaucoup d'imprécision et de flou, on pourrait imaginer le bon, la bête et le truand...Mais il faudrait un épisode de plus !
SupprimerJean-Michel
Bonjour K, je regrette de ne pas avoir vu le film de 1972 mais en effet, ce ne pouvait être qu'un flop. Quel dommage! Cette micro nouvelle me plaît beaucoup. Cela pourrait devenir un roman avec l'histoire des trois protagonistes avant leur enfermement et comment ils se sont retrouvés là. Bonne journée.
RépondreSupprimerBonjour Dasola, content de te revoir commenter ici.
SupprimerTu as trouvé le chemin plus aisément que nos trois larrons ! Ce western culte est une rareté absolue...
A bientôt,
Jean-Michel