Avec la photo, le mot facultatif était amnésie.
Je ne sais pas comment je suis arrivé là, ni pourquoi je suis ici.
On m’a montré cette photo.
On dirait un selfie raté.
On m’a donné un stylo.
J’écris ce que je vois, ils m'ont dit.
On m’a trouvé (ou retrouvé ?) là, ils m'ont dit.
Je ne sais pas comment je suis arrivé là.
Tout juste pourquoi je suis ici.
J’écris ce que je vois.
Cela semble être dans un canyon.
Pourvu que je ne fasse
pas tomber le stylo en bas.
Je ne sais pas qui m’a trouvé.
Je ne vois pas le wagon.
J’écris ce que je remarque, aussi.
Je ne sais pas s'il y a avait un wagon.
Je ne sais pas comment je suis arrivé là, ni pourquoi je suis ici.
Pourtant ça secoue.
J’y pense, c’est bien que les rails soient parallèles.
C’est le minimum sur le grand huit, je pense.
J’ai de la chance il faisait beau.
Je ne suis plus très sûr pour le grand huit.
Je ne sais pas comment je suis arrivé ici, ni pourquoi j’étais là.
J’écris, tout petit.
Ils vont sûrement s’en apercevoir.
Je ne me souviens pas non plus de ma dernière amnésie.
C’était quand déjà ?
Je ne vois rien qui puisse le mettre sur la voie !
RépondreSupprimerBien observé et résumé Antoine !
SupprimerA bientôt
Jean-Michel
la peur devait être dans vos entrailles d'amnésique et le stylo vous a
RépondreSupprimersauvé en écrivant ce que vous voyiez, j'en suis presque sûre.
Par ailleurs, les rails parallèles, ici ou là, sont les rails les plus simples
à suivre en cas d'amnésie partielle ou non...
Le stylo comme un os à ronger.
SupprimerVrai que les rails orthogonaux ont mis plein de monde à la croisée des chemins !
Jean-Michel
vertigineux comme l'absence d'un souvenir Espiguette
RépondreSupprimerLe grand huit comme planche de salut ?
SupprimerA bientôt,
Jean-Michel