Un son étrange qui imprégnait la pièce se reflétait sur le
parquet ciré.
La source incertaine d’une voix étouffée s’échappait du rideau par
volutes.
Qu'était cette intrigante lecture au ton étranglé, déchiffrant la
mystérieuse page d’un tome disparu ?
Racontait-elle l’invisible barrière de la baie vitrée préservée de la fatigue
orange du soleil fuyant ?
Les mots dispersés, lourds ou légers, traçaient la sourde
patience de l’étagère incomplète.
Diraient-ils le futur halo de la lune, invisible encore par-dessus la stoïque
silhouette des immeubles lointains ?
L’air ambiant flottait, une étincelle fugace l’éclairait par éclipses, vision insondable
et suspendue, échappée d’un livre énigmatique qu’ignorait parfaitement le chat,
curieux d’un détail visible de lui seul.
Un intérieur crépusculaire, énigmatique, où l'Homme Invisible tourne les pages.Voilà un bon début de roman policier !
RépondreSupprimerBonne semaine, Jean-Michel
L'homme invisible, merci Antoine, je me doutais bien qu'il n'était pas loin.
SupprimerA bientôt
Jean-Michel
Des détails troublants qui font voguer le lecteur entre formes, sons, et mots imaginés. Les chats ont-ils l'art et la manière d'être dans l'instant présent et de chamarrer le monde environnant ?
RépondreSupprimerOui, les chats chamarrent !
SupprimerA bientôt
Jean-Michel