Mignonne allons voir si Ulysse a fait un beau
voyage
Demain dès l’aube qui ne fait châteaux en Espagne ?
Tout Rossini, tout Mozart et les roses de la vie
Prennent des albatros, l’empêchent de marcher
Il est un air pour qui vastes oiseaux des
mers,
La chair est triste hélas et tout est dépeuplé
Quel esprit ne bat la campagne où chante une rivière
Ses ailes de géant étrange et pénétrant
Je fais souvent ce rêve et j’ai lu tous les
livres
Comme je descendais tout Weber
Comme un vol de gerfauts je donnerais
Souvent, pour s’amuser, la rose qui ce matin avait déclose
C’est un trou de verdure hors du charnier
natal
Un seul être vous manque à l’heure où blanchit la campagne
Heureux qui comme les hommes d’équipage
Cueillez dès aujourd’hui des fleuves impassibles
Demain dès l’aube qui ne fait châteaux en Espagne ?
Tout Rossini, tout Mozart et les roses de la vie
Prennent des albatros, l’empêchent de marcher
La chair est triste hélas et tout est dépeuplé
Quel esprit ne bat la campagne où chante une rivière
Ses ailes de géant étrange et pénétrant
Comme je descendais tout Weber
Comme un vol de gerfauts je donnerais
Souvent, pour s’amuser, la rose qui ce matin avait déclose
Un seul être vous manque à l’heure où blanchit la campagne
Heureux qui comme les hommes d’équipage
Cueillez dès aujourd’hui des fleuves impassibles
Vous volez dans le ciel de la poésie, tel l’albatros mélancolique qui conjugue et croise les chemins du passé 😉J’aime bien ce vers noir qui a un vague air d’oxymore : « C’est un trou de verdure hors du charnier natal »
RépondreSupprimerUn albatros qui marche un peu ;-)
SupprimerJe crois que tu t'es emmêlé les pinceaux. :-)) Mais finalement le résultat est épatant . On virevolte, on se rappelle ces poèmes lus et relus et on apprécie l'inventivité de Mister K. Mon lundi est moins dépeuplé. Belle semaine. P.S. au passage, je salue Pierre, Charles, José et les autres.
RépondreSupprimerJe transmets !
SupprimerUn régal, je t'explique : ça fait des lunes que je ne lis pas de poésie française, mais l'école marque à vie semble-t-il, j'ai reconnu tous les poèmes.
RépondreSupprimerQuel esprit ne bat la campagne où chante une rivière...bravo, j'adore !
Merci K, un beso
Tu donnes tout son sens au titre du billet !
SupprimerSuperbe pot-pourri, bravo !
RépondreSupprimerMerci Tania !
SupprimerJe suis le Ténébreux, le vivace aujourd'hui...
RépondreSupprimerTaulière de Houillecity