Le mot facultatif était témoin, et voici l'image :
Plusieurs portes donnaient sur d’autres portes.
Je n’avais pas encore traversé une seule pièce.
Sur quoi débouchait, tout au bout, ce drôle de couloir avec un horizon bleu assez improbable et ce nuage.
Le jardin était là ? La terrasse peut-être ?
Pas sûr. L’impression était étrange, le malaise s’insinuait.
Comme ce bruit de fond que je distinguais mal.
Je n’avais pas encore vu l’étage et si je restais assez confiant, presque incorrigiblement optimiste, il était indispensable que je refasse un tour complet pour vérifier.
C’était la première fois que je visitais un appartement témoin aussi mal foutu.
On me saisit alors vigoureusement par le bras.
- Vous, là, vous quittez le plateau, on filme !
Au fond, visiter de fond en comble nécessite plus d'attention au bruit de fond.
RépondreSupprimerCeux qui le font s'honorent !
SupprimerA bientôt,
Jean-Michel
Le visiteur qui ne comprend pas, ou veut des renseignements, peut utilement s'adresser à quelqu'un qui a tout vu : l'appartement témoin !
RépondreSupprimerEst-il fiable pour autant ? La question est là !
SupprimerA bientôt Antoine
Jean-Michel
Ces portes et ce bleu au nuage ne sont, le témoin me l'a rapporté, que des trompe l’œil.
RépondreSupprimerL'homme était-il en carton ?
Je pense chère Colo que tu as mis le doigt dessus (et pas dans les portes fort heureusement!)
SupprimerA bientôt
Jean-Michel
On sait que les témoins peuvent nous tromper - mêmes les appartements - et surtout quand nous nous trompons nous- même. Jolie chute.
RépondreSupprimerBien résumé et la chute ne se fit pas de l'étage, moindre mal !
SupprimerA bientôt
Jean-Michel