Pas question de moucher pépé dans
les sorties.
Même le show cesse.
Alors, devant les cadences infernales, il
ralentit constitutionnellement.
Il travaillait au service des
espoirs verts.
Il redoutait « Quand tond-on
par-là ? »
Une question de poule tondeuse.
Répétée, une triste scie.
Inquiet, il avait les sourcils
français.
L’engagement moral dans les
chaussettes.
Lui, l’enfant de la malle,
redoutait d’être le dindon de la force.
En perspective, des soucis et des
pommes.
Ou les pleurs du mal.
Comment démêler le frais du chaud.
Il avait l’impression de jouer
l’otarie nationale.
Ou de bêcher dans le désert.
C’était moche, vite, il fallait
trouver un terrain d’attente dans le plus bref des laids.
Sans fosses en blanc, il est passé
de prince à vélo à héros postal.
Ambiance le petit grince.
Décidément, tout part à vélo.
Il pleut des cordes, et dans la
lumière, cela fait harpe en ciel.
Ils sont tous losanges.
Joli, ça, les "espoirs verts".. on en rêve tous, non ?
RépondreSupprimerLa troisième brève me laisse inquiète, moi aussi.
Heureusement que "l'enfant de la malle" est un dindon bien né ;)
"bêcher dans le désert", ça c'est une vraie torture ou un programme politique ;)
Le "tout part à vélo", sympa et drôle.
Tiens, "l'harpe en ciel", ça, ça apaise !
Vous avez tout suivi, pas de doute !
SupprimerMerci d'avoir noté le mélange ludo-poético-burlesco-absurde (ouf !) . ..
A bientôt
Jean-Michel
Ah, le vert et les poules, me voilà en terrain connu...mais trouvons un terrain d'entente, d'attente...un poème si plein de surprises qui font réfléchir, sourire et pleurer.
RépondreSupprimerDémêlons le frais du chaud, ou pas !
Bonne journée K.
Ne soyons pas tièdes, démêlons !
SupprimerA bientôt Colo
Jean-Michel
Extrafin et extrafort, bravo !
RépondreSupprimerMerci Tania, un plaisir que ce retour aux commentaires !
SupprimerA bientôt
Jean-Michel