Sans scrupule et sans pantalon,
Sans tambour ni trompette,
Sans prévenir ou presque
Les « Sans » berlificotent.
De la prose sans solde
Un jour sans cervelle
S’embarquer sans le savoir
Une histoire sans biscuit
Une omelette sans paroles
Donner le bon dieu sans casser d’œufs
Un combat sans confession
Travailler sans merci
Un bonheur sans filet
Pas de fumée sans nuage
Une solidarité sans feu
Une catastrophe sans faille
N’avoir rien sans précédent
Un débat sans rien
Un pince sans concession
Un congé sans rire
Jamais deux sans pain
Rouler sans trois
Une bêtise sans modération
Se retrouver sans poignée
Une valise sans issue
A consommer sans nom
Une tête sans provision
Un chèque sans foi ni loi
Un chemin sans parti pris
Dépenser sans appel
Une défaite sans permis
De l’essence sans faute
Un parcours sans crier gare
Débarquer sans plomb
Un message sans un sou
En profiter sans réponse
L’emporter et le manger San Francisco
Où êtes-vous sans autre forme de procès
y a plus qu'à tout remettre dans l'ordre ! Un sacré boulot !
RépondreSupprimerAh j'allais te le proposer ;-)
SupprimerA bientôt
Jean-Michel
Quel boulot, sans trêve tu rumines ! Super.
RépondreSupprimerTu t'es rendu compte du nombre de choses "sans précédent", d'après les journalistes? J'en viens à penser parfois que nos civilisations datent du XXº siècle. Hop, escamoté le passé.
Merci Colo,
Supprimerles tics rendent les infos toc. Bien vu.
A bientôt
Jean-Michel
Du "sans", sinon rien, donc.
RépondreSupprimerJ'adore le sans cervelle, il me rassure sur moi-même.
Quant à la bêtise sans modération,
elle fait peur, mais elle peut faire rire aussi, et tant mieux !
Que de modestie ! La bêtise sans modération, un presque résumé de l'époque...
SupprimerA bientôt
Jean-Michel