Ses robes de papier
Tant et tant manipulées,
Tant et tant jouées
Les attaches abîmées
Tant et tant manipulées,
Tant et tant jouées
Les attaches abîmées
La poupée dessinée
Se sentait froissée
L’insatisfaction est
Un parfum tenace
Se sentait froissée
L’insatisfaction est
Un parfum tenace
Elle y faisait face
Mais elle n’avait qu’une idée
Trouver la parade
Se sortir de là
Mais elle n’avait qu’une idée
Trouver la parade
Se sortir de là
Quitter les planches
Où elle prenait de l’épaisseur
Car elle en avait plein le dos
Elle y mettrait le temps
Où elle prenait de l’épaisseur
Car elle en avait plein le dos
Elle y mettrait le temps
Quelques années sûrement
Trouver le sort, la formule, le génie, la lampe
Trouver le sort, la formule, le génie, la lampe
Que ce vœu si cher soit exaucé
Et qui sait, enfin,
Prendre du volume
Changer de dimension
Trouver l’âme sœur
Qui lui ferait du plat
Et qui sait, enfin,
Prendre du volume
Changer de dimension
Trouver l’âme sœur
Qui lui ferait du plat
Des poupées de papier en quête d'émancipation, pourquoi ne participeraient pas, elles aussi, au mouvement ?
RépondreSupprimerExactement !
SupprimerA bientôt
Jean-Michel
Existent-elles encore autre qu'en photos ? J'ai beaucoup habillé et déshabillé de poupées ainsi, enfant. C'était bon marché....
RépondreSupprimerEn avoir plein le dos, tu as trouvé la formule parfaite
Vague souvenir pour ma part d'avoir vu ça, je ne sais pas où, étant enfant, pas sûr que c'était chez nous...
SupprimerA bientôt,
Jean-Michel
je me demande si les poupées froissées ne finissent pas
RépondreSupprimerpar se suicider !
jolie, cette expression "l'insatisfaction est un parfum tenace".
Quitter les planches est si dur que l'on finit pas ce statufier
dans un élan de torpeur. Une dernière strophe qui fait sourire.
Peut-être prennent-elles la poussière dans de vieilles malles de grenier....
SupprimerA bientôt
Jean-Michel