vendredi 30 août 2024

Somnolence

 

Sur ma toupie volante, un modèle high-tech importé des Mille et Nuits, je survolais le parallélogramme des Bermudes.
Mon cerf-volant, qui m’avait prêté sa canne à pêche, m’avait recommandé l’endroit.
La zone, fort vaste, était extrêmement poissonneuse mais -il y a toujours un mais- les disparitions y étaient malheureusement nombreuses. Ce qui arrangeait les pêcheurs bredouilles, selon les témoignages peu objectifs d’écrevisses marines extrêmement remontées.  
 
Pourquoi en rajouter ?
Tout cela illustrait que même installé tranquillement sous son parasol,
même légèrement agacé par des hordes de lucanes grimpant le long du pied, on n’était pas à l’abri de grand-chose. Le désordre, le dérèglement étaient bien là. 
 
A quoi bon lutter contre la somnolence ?



note : les mots en gras étaient imposés

8 commentaires:

  1. A quoi bon, en effet (et je ne dis pas ça parce que j'ai dormi genre deux heures, cette nuit).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un côté Gainsbourg assumé dans ce commentaire?
      Bonne nuit ( rattrapage!).
      A bientôt
      Jean-Michel

      Supprimer
  2. Des hordes de Lucanus...tout ce qui est en grand groupe est effrayant, mais toi seulement agacé.
    Je me demande si des écrevisses "extrèmment remontées" est plus rassurant :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Sans doute beaucoup de virtuel dans ce texte de somnolence...
      A bientôt
      Jean-Michel

      Supprimer
  3. Les écrevisses marines me font penser à nos médias ;)
    La somnolence est-elle un mal nécessaire ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ces écrevisses sont une vue de l'esprit, certes, quand à la somnolence...
      A bientôt
      Jean-Michel

      Supprimer
  4. Comme quoi, il faut toujours aller à la pêche, pour avoir la ligne !
    À bientôt, Jean-Michel

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Joli retour Antoine ! J'espère qu'on va te lire sous peu sur tes terres !
      A bientôt
      Jean-Michel

      Supprimer