Je n’ai pas fait un pas de plus
Je sais que tu m’attends
Nous allons laisser derrière
Les jours sombres
Et les pensées de la même couleur
Nous en avons fini
Avec la pénombre et l’attente
Avec ce qui se balançait, suspendu
Et s’était arrêté
J’y pense depuis si longtemps, ta main
qui s’approche, j’ai entendu la porte là-bas
Tu vas arriver, tu as arrangé tes cheveux, j’en suis sûr
Je souris, le chien,
Sur les chemins
Il a hâte de redevenir mon ombre
Un retour au paradis, semble-t-il, mais lequel exactement et qu'y a-t-il eu avant ?
RépondreSupprimerIl me semble que c'est un retour "at home" en temps de paix rétablie.
SupprimerA bientôt
Jean-Michel
Le présent va effacer les souvenirs douloureux, la porte va s'ouvrir et tu vas enfin apparaître. Retour de guerre ?
RépondreSupprimerJ'ai clairement joué cette carte en essayant d'imaginer les pensées sur le moment.
SupprimerA bientôt Antoine, content que tu aies récupéré un ordi ;-)
Jean-Michel
Un beau contraste entre lui, arrêté, et ses pensées qui sont arrivées.
RépondreSupprimerJe pense aussi que c'est le retour de guerre. 1945. Une chance, il semble entier!
On est bien là en effet. Il arrive. Tout arrive.
SupprimerA bientôt
Jean-Michel
Dans ce poème qui illustre l'illustration, si je puis dire, je reconnais un vers emprunté à Victor Hugo et le dernier me rappelle - inversion hors de propos - les mots de Jacques Brel : "Laisse-moi devenir / L'ombre de ton ombre / L'ombre de ta main / L'ombre de ton chien".
RépondreSupprimerMerci Tania d'avoir mis à jour des références plus que précieuses : ce cher Victor Hugo, poignant, utilisé ici complètement inconsciemment, et du Brel que je n'avais pas en tête !
SupprimerNous ne partons pas de rien quand nous écrivons, et nos lecteurs écrivent aussi avec ce qu'ils ont lu !
A bientôt
Jean-Michel