Le premier arbre savait ses jours comptés, il espérait finir en livre.
Le deuxième arbre ne cachait pas la forêt et appréciait une vie à ciel ouvert.
Le troisième arbre avait prévu de faciliter les palabres en tentant dès l’hiver suivant de garder toutes ses feuilles.
Le quatrième arbre appartenait à la cellule locale du front de libération des organismes résolument essentiels.
Le cinquième arbre était souriant, mais comme vous êtres trop loin, vous ne pouvez pas le voir.
Le sixième arbre était peut-être défaitiste et mal renseigné, il répétait souvent « je ne suis pas certain de terminer en bois de charpente ».
Le septième arbre portait un médaillon représentant l’arbre de la liberté.
Le huitième arbre ne disait rien, il faisait des recherches et rédigeait sa généalogie.
Le neuvième arbre s’était enfui avec la fille du bûcheron.
Une excellente idée que la vôtre. Quand la vue porte, les couleurs intérieures sont beaucoup plus puissantes. Ces arbres me font penser à d'autres arbres qui ne font plus partie de la liste, des arbres, car ils sont hors champ, comme le neuvième....
RépondreSupprimerLa quadrature du cercle des arbres disparus...
SupprimerLe 9ème? il a fini en bois de feu? Voilà un mariage trop tôt consumé... ;-) Bises alpines.
RépondreSupprimerLe 9e t'a branché, visiblement !
SupprimerEn voilà une belle famille, tous ébouriffés, chacun avec sa destinée.
RépondreSupprimerContente de te retrouver, K.
Merci Colo, belle idée et image que la famille ébouriffée.
SupprimerUne saga désarbrante où l’auteur fait feu de tout bois .
RépondreSupprimerUne jolie quatrième de couverture ...forestière !
SupprimerJe pense à l'arbre perdu, cherchant ses racines, et à son ami, qu'il appelait par dérision : "Salut, vieille branche !"
RépondreSupprimerÀ bientôt, Jean-Michel
Une gėnėalogie de l'amitié !
SupprimerApparemment Mr K, dont on a perdu la trace pendant une semaine entre la lande de Créances et le Grand Courtil des Miellettes à Pirou (Manche), n'a fait que capter "La Voix des arbres" pendant cette période. Il avait pris la bonne route à l'embranchement.
RépondreSupprimerEt même s'il était parti dur de la feuille, ce qui n'était pas le K, il aurait pu participer au Festival Pirouésie, qui ne manquait pas d'essences. Le faîte est qu'il y était inscrit, avec sa carte cime en bonne et due forme et seul atlantico-ligérien au milieu, on ne sait pas pourquoi, de l'équipe des Corses. Une coquille nous avait fait écrire qu'il était étêté, c'est bien sûr "entêté" qu'il faut lire, c'est pourquoi il a gagné la palme à la course "Nos tiques", à bord de son canot P, qui a devancé aisément le canot T. et celui, pourtant aguerri, de son homonyme K, un pilote non-humain, à vrai dire un yak. En revanche, le coureur portant le prénom du patron de l'arche semblait en difficulté, au point qu'on s'est demandé toute la journée : "mais qu'a Noé ?".
Mr K est, depuis, retourné à ses racines et nous livre ici une bien belle revue de ses amis au pied desquels il a promis de planter quelques rosiers, afin que ces arbres magnifiques deviennent pour lui de bons potes aux roses.
Taulière Nord-Ouest/Sud-Est
Bravo Mr K !
Je pensais pourtant ne pas avoir été suivi !
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