une expression proposée facultativement : comme un arracheur de dents
Ses yeux étaient baissés
Sur les lignes du livre
ouvert
Était-il en train de
rêver
A ce qu’il aurait bien pu
faire
Sa lecture s’était
arrêtée
Quel récit épique extraordinaire…
C’était l’histoire vraie
D’un auteur à la vie
spectaculaire
Qu’avait-il donc laissé
de côté
Les torts et les travers
De ce qu’il n’avait pas
tenté
N’encombrant pas les
étagères
Il aurait aimé savoir ainsi se raconter
Grands exploits sous
latitudes imaginaires
Même à des souvenirs
inventés
On peut trouver matière
Mais il était fils de
libraire
Il parlait comme un
livre refermé
Bon sang ne saurait
mentir
Comme un arracheur de
dents
Il était né de la
dernière pluie
Il respirait sans affabuler
Il avait les yeux comme fermés
On lisait en lui à livre
ouvert
Pas facile à mettre en place cette pause livre ouvert, comme sur votre image, très sage.
RépondreSupprimerUne troisième strophe qui me plaît beaucoup, car elle m'a fait entrer sur le chemin
de la réflexion. "Parler comme un livre refermé", cela laisse aussi de nombreuses pistes...
Votre arracheur de dents a su trouver une bonne place dans votre poème,
important pour cette profession qui d'ailleurs, pourrait à nouveau avoir du succès vu le manque de dentistes ;) !
Oui, comme une bascule, la troisième strophe "plante le décor" en introduisant des décalages.
SupprimerA bientôt
Jean-Michel
Cette troisième strophe nous emmène vers des chemins inattendus et bienvenus...
RépondreSupprimerUn personnage curieux celui de ta photo et de la dernière strophe; celui qui lit les yeux fermés reste-t-il ingénu? Ah tant de choses auxquelles penser, sans mentir.
L'illustration m'a emmené un peu partout. Ce que j'en ai écrit y correspond, volontairement mystérieux.
SupprimerA bientôt
Jean-Michel