Je ne lâche pas mes mots
Mes amis sûrs de la feuille
Pour eux je suis là
Ils sont là pour moi
Aidés des virgules
Je sens qu’ils se pointent
Au pied de la lettre
Ça bout du stylo
Sur la page qui rit
Ça bout du clavier
Signes minuscules
Tout doit être au point
Page blanche et sang d’encre
Qu’ils aient voix au chapitre
Qu’une phrase pleure
Ils déboulent sans frapper
Quittent les parenthèses
Et donnent des nouvelles
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Ou bien déjà là
Tombés sous la main
Passés par la tête
Page d’encre, sang blanc
Ils ont là pour moi
Je suis là pour eux
Je ne lâche pas
Mes mots
Un majuscule Bravo, ton texte est émouvant en plus d'être un très chouette poème. Ces mots si vivants....
RépondreSupprimerIl s'agit, de plus, de la version modifiée d'une précédente tentative. Quelque chose me dit qu'il est possible que cette sorte de matrice resservira.
SupprimerA bientôt
Jean-Michel
Ta composition ne manque pas de caractères, tu ne ne mâches pas tes mots sans dévier de ta ligne, et ta manière de faire le point exaspèrent ceux qui restent à la marge. Digne d'un équilibriste se balançant sur ses points de suspension !
RépondreSupprimerL'équilibriste te salue, Antoine !
SupprimerA bientôt
Jean-Michel
ami des mots , matelots du Bescherelle, rigueur et discipline sont parfois les maître-mots
RépondreSupprimermais le voyage est plus beau quand les mots tanguent haut
et que sur ta pige 'ils dansent sur le flow d'une muse callipage..yo !
Tu t'envoles !
SupprimerA bientôt
Jean-Michel
RépondreSupprimerAh, le sang d'encre, on en rêverait presque en écriture !
Ne rien lâcher, donc, mais tout ça me rappelle le "on lâche rien" des manifs.
Une manif pour les mots, donc !?
Un manifeste, manifestement !
SupprimerA bientôt
Jean-Michel