jeudi 29 septembre 2022
samedi 24 septembre 2022
FANTOMATIQUE
Il est minuit, voici donc les résultats du championnat du monde de fantômes 2022 qui se sont tenus pendant trois nuits en Écosse au château de Dunnottar, près de Stonehaven.
Rappelons que le terme « championnat du monde » est quelque peu abusif, il s’agit plutôt d’une compétition regroupant les meilleurs fantômes répertoriés et qu’on pourrait comparer au décathlon en athlétisme, à ceci près qu’elle compte huit épreuves.
Le nombre de participants n’est jamais certain, ce qui fait tout le charme d’une compétition qui depuis des siècles et des siècles illustre réellement la « noble incertitude du sport ».
Voici maintenant les résultats des plus connus des participants réguliers, car il faut le dire, cette année, il n’y a pas eu de révélations.
L’écossais Scott Spector a brillé sur ses terres. Il s’est classé premier à l’épreuve du grincement de chaînes, obtenant sur un tempo moyen, une fréquence sonore perchée dans les aigus où « personne » n’a pu aller le chercher. Peut-être y est-il encore.
En résumé, on note donc une belle médaille de plus
dans l’escarcelle de la délégation écossaise, en la "personne" de Spector, transcendé
à domicile et porté par un public fervent, souvent invisible mais d’un grand
soutien.
lundi 19 septembre 2022
dimanche 18 septembre 2022
RYTHME
(c) Robert Delaunay - Rythmes, 1932.
A partir du 19 septembre, ce lundi, la parution devrait retrouver une fréquence plus régulière, tous les 4 à 5 jours environ.
J'espère vivement vous y retrouver en lecture et en mots, pour commenter ! Merci d'avance.
A bientôt.
dimanche 11 septembre 2022
AIR
mercredi 7 septembre 2022
I AM I AM I AM
Une deuxième chronique lecture, oui, il était urgent de tenir ses promesses et avec le temps qui passe, il me semble que je ne pourrai éviter une liste copieuse, bien fournie, de mes lectures de 2022.
De cette autrice irlandaise, j’ai beaucoup aimé « Assez de bleu dans le ciel » lu il y a quelques années.
Ici, ce roman est composé de 17 courts récits, qui ont des liens entre eux, ce sont des évènements autobiographiques pour la plus grande part.
17 pour 17 moments de sa vie, difficiles expériences avec la mort et les organes du corps humain qui ont été exposés et par qui Maggie O'Farrel a frôlé la mort (le cou, les poumons, le cerveau, etc.) de façon plus ou moins aigüe. Car, il faut préciser que ces expériences sont plus ou moins graves ou sérieuses quant à la proximité avec la mort.
De plus les chapitres, tous datés d'une année, ne sont pas ordonnés chronologiquement, ce qui me semble un excellent choix.
Maggie O'Farrell parvient à raconter sa vie, à différents âges donc, à travers des expériences surprenantes, extrêmes, parfois sombres et douloureuses.
Je ne donnerai que peu de détails volontairement pour ne rien gâcher du plaisir de la découverte. Sachez cependant que le titre "I am I am I am" est un vers de la poétesse Sylvia Plath tiré de la La Cloche de détresse (The Bell Jar).
Il y a chez la narratrice une hypersensibilité, des émotions à fleur de peau, certains chapitres sont très forts : « Ventre » daté de 2003 sur une grossesse est extrêmement émouvant. Un autre chapitre sur une noyade évitée de peu est magnifiquement écrit.
J’ai lu assez vite, mais en trois temps, en trois jours d'affilée, la structure le permet pour espacer et éviter l’accumulation d’éléments dramatiques.
C’est une fort belle lecture qui grandit en vous. Outre que l'on y apprend certaines choses, j’ai apprécié que toutes ces épreuves ne soient pas instrumentalisées au service d’un message sentencieux.Il y a surtout beaucoup d’espoir, et la vie, farouchement la vie, comme fil
indéfectible. L'essentiel, non ?
vendredi 2 septembre 2022
ROUSSI
Avant une nouvelle chronique lecture, il me reste ceci en stock dans mon habituel parcours de l'Oulipien de l'année ici.
Ça sent un peu l’roussi…
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Ça sent un peu l’roussi quand ton chef Léonard |
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Dit : « Tu t’y remets fissa, j’attends tes crobards ! » |
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Et rajoute avec tout l’aplomb d’un vieux briscard, |
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« Dare-dare ou ton contrat va virer moins standard… |
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Tintin la bamboula en boîte aux Baléares |
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Tu vas nous épuiser avec ton teint blafard. |
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Si tu pouvais m’épargner ce regard hagard |
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Ou je te concocte une mission de pleurnichard |
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Les solutions tu sais y’en a pas un milliard |
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Je te fais traverser le désert en mojar |
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Tu pourras faire un petit crochet par Dakar ! » |
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Là, t’en peux plus de ton chef gueulard, rigolard |
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Tu dis la prochaine fois je reste au plumard. |
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Ô bagnard si ton chef est par trop ramenard |
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Grandes goulées, bois à la source Lécroart |
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Croque dessine invente et pour nouveau départ |
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Contrains-toi comme moi de caser kawésqar |
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Lance-toi dans les aventures de Gérard |
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A la vie modeste et simple de banlieusard |
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Qui oublie pour de bon tous les pères fouettards |
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Qui renvoie dos-à-dos paniquards et toquards |
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Pour eux lointain c’est juste après le boulevard. |
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Alors plane dans ta cabine de steward… |
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Réponds, quitte à oublier les studios Pixar |
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Alors chef, mon boulot c’est pas fort Boyard |
![]() | Je veux pas ramper et exploser mon falzar ! |