La liste de mes lectures en 2023 est disponible !
Je pense que le tableau est suffisamment explicite.
Je pense que le tableau est suffisamment explicite.
Juste une précision, dans la colonne de gauche, les titres en gras et grisés sont vraiment les "grandes" lectures marquantes de l'année ! Sauf erreur, j'en ai compté presque 20. Un bon ratio !
Bonnes lectures en 2024.
Titre auteur genre nombre de pages |
"note" de 1 à 3 ou rien ! |
Résumé (éditeur ou 4e de
couverture) en italique En gras, facultativement, mes notes . |
Mauvais genre
Isabelle Villain Polar 248 p |
1
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Voir Peine Capitale en 2022.
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Le ministre et la Joconde
Bourhis-Bourgeon-Tanquerelle BD 85 p |
1
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Un prêt du tableau célèbre aux
Etats-Unis, en 1962, un ministre (Malraux) difficile à suivre, et une
traversée sur le France. Plutôt loufoque, il est rare qu’un ministre soit un
héros de BD !
Distrayant. |
Blessures invisibles
Isabelle Villain Polar 226 p |
1
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Voir Peine Capitale en 2022.
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L’appât
Jose Carlos SOMOZA Roman 410 p |
2
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Fini les détectives, les policiers,
les médecins légistes. Place aux ordinateurs, aux profileurs, aux appâts et…
à Shakespeare. L’élite du "dispositif" est à la manœuvre pour
traquer l’insaisissable "Spectateur" qui terrorise Madrid.
Un roman intense et très étonnant dont la lecture n’est pas si aisée. C’est ingénieux dans un mélange savant et perché de psychisme et de technologie. Beaucoup de rebondissements car les faux-semblants sont au cœur de l’intrigue. Complexe et envoûtant. |
De l’or et des larmes
Isabelle Villain Polar 256 p |
1
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Voir Peine Capitale en 2022.
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Le bureau des affaires occultes
T2 le fantôme du vicaire Éric Fouassier Polar historique 382 p |
1
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Un peu plus abouti à mon goût que le
tome 1, il permet de résoudre l’affaire en suspens. La documentation toujours
impeccable est mieux maîtrisée ou intégrée. Quelques anachronismes, dûment
expliqués en notes annexes.
|
Ecoute, jolie Marcia
Marcello Quintanilha BD 125 p prix Cezam |
1
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Chronique sociale, Rio et les
favelas. Marcia, infirmière, vit avec Aluisio, et sa fille Jaqueline lui mène
la vie dure. Les gangs du quartier s’en mêlent. Intéressant sur les rapprots
mère-fille.
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Mauvais pas
Linwood Barclay Policier 440 p |
1
|
Zack Walker a une obsession : la
sécurité. Marié et père de deux enfants, cet auteur de science-fiction a
préféré quitter un environnement urbain qu'il estime trop dangereux, pour une
vie de banlieue bien paisible.
Assez parodique finalement, bien ficelé et avant tout distrayant. |
Les gens de Bilbao naissent où ils veulent
Maria Larrea Roman 220 p |
2
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L'histoire commence en Espagne, par
deux naissances et deux abandons. En juin 1943, une prostituée obèse de Bilbao
donne vie à un garçon qu'elle confie aux jésuites. Un peu plus tard, en
Galice, une femme accouche d'une fille et la laisse aux sœurs d'un couvent.
Elle revient la chercher dix ans après. L'enfant est belle comme le diable,
jamais elle ne l'aimera. Le garçon, c'est Julian. La fille, Victoria.
Ce sont le père et la mère de Maria, notre narratrice. Un récit de filiation donc qui commence à l’époque franquiste. Deux parties, la première assez documentaire, la seconde pour la quête. De l’énergie, de l’humour, mais il y a un je ne sais quoi de forcé qui m’a empêché d’adhérer pleinement. Il y a quelques passages très émouvants, peu avant la fin, quand la narratrice semble enfin quitter sa carapace de protection qui nous tient à distance. Comme une justesse narrative enfin trouvée. |
Les Disparus du phare
Peter May polar |
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Dernier week-end de janvier
Bastien Vives BD 184 p |
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Un dessinateur reconnu, Denis,
arrive à Angoulême pour le Festival de la Bande Dessinée. Dédicaces, repas
sur le pouce, vieux copains, cette édition va sortir du lot lorsqu’il fait la
connaissance de Vanessa, épouse d'un collectionneur de BD. Lors des quelques
jours du festival, cette rencontre va bouleverser leurs deux vies, jusque-là
sans histoire.
Beaucoup de tristesse dans cet album, soulignée par le graphisme, est ce que je retiens. Pour le reste, une confondante banalité et du déjà vu déjà lu. Je ne suis pas convaincu que les vies des protagonistes en seront changées. |
La soustraction des possibles
Joseph Incardona Roman 455 p en poche |
1
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Fin des années 80, la période bénie
des winners. Le capitalisme, les Golden Boys, la finance ont gagné : le bloc
de l’Est explose, les flux d’argent sont mondialisés.
Tout devient marchandise, corps, femmes, privilèges, et même le bonheur. Un monde nouveau s’invente, on parle d’algorithmes et d’OGM. À Genève, Svetlana, une jeune financière prometteuse, rencontre Aldo, un prof de tennis vaguement gigolo. Ils s’aiment mais veulent plus. Plus d’argent, plus de pouvoir, plus de reconnaissance. Leur chance, ce pourrait être ces fortunes en transit. Il suffit d’être assez malin pour se servir… Toujours étonnant au niveau du style, une ambiance sombre et cynique, il y a peu ou pas d’espoir qui filtre. Le milieu décrit est noir, trafics, blanchiments et bourgeoisie ultra-riche. Le jeu de l’auteur qui s’adresse au lecteur ne manque pas d’intérêt (ironie, bons mots) mais cela semble parfois se passer au détriment de l’histoire et des personnages, qui restent lointains, comme secondaires et observés à la longue-vue. Ils sont tous quasiment peu « aimables », pris dans les engrenages d’un système où la compromission et la duplicité règnent en maître, ce qui finit par les broyer. Tôt ou tard. |
Reine rouge
Juan Gomez-Jurado Polar 560 p poche |
|
Antonia Scott est spéciale, ni flic
ni criminologue, elle n'a jamais porté d'arme ni d'insigne, et pourtant, elle
a résolu des dizaines d'affaires criminelles. Elle a tout arrêté et n’aspire
qu'à une chose : la tranquillité. L'inspecteur Jon Gutiérrez, missionné pour
lui faire reprendre du service, parvient à la convaincre d'étudier un dernier
dossier : un assassin s'en prend aux héritiers des plus grandes fortunes
d'Espagne.
Prometteur dans le premier tiers qui décrit et introduit les deux « héros » et leur rencontre, ce polar s’essouffle rapidement, comme une baudruche percée, et sur la fin le temps paraît vraiment long. Un manque de nerf, et de concision, préjudiciable à l’intérêt du lecteur qui va en s’émoussant. Tome 1 d’une série que je ne lirai pas… |
Le poids des héros
David Sala BD 180 p |
3
|
Dans Le Poids des héros, David Sala
retrace sa trajectoire personnelle très tôt marquée par les figures
tutélaires, mais non moins écrasantes, de ses grands-pères, héros de guerre
et de la résistance.
En convoquant son point de vue de petit garçon, il nous plonge dans une majestueuse et foisonnante exploration de l'enfance et de l'adolescence. Une réussite, une lecture émouvante, un graphisme magnifique au cœur des questions et des sentiments. Une famille, une enfance dans les années 70. C’est une très belle plongée dans un tourbillon historique. Romain Gary en exergue et puis symbole de cette résistance, la détermination de son grand-père maternel, né dans le sud de l'Espagne, qui a survécu à la guerre d'Espagne, qui a survécu au camp de concentration de Mauthausen. Il ne veut pas mourir avant Franco. Il mourra six mois après lui. Respect. |
Patagonie Route
203
Eduardo Fernando Varela Roman 360 p |
3
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Un road-trip à travers les routes
les plus inhospitalières et sidérantes du sud du monde où rien ni personne
n’est ce qu’il semble être.
Au volant de son camion, un énigmatique saxophoniste (Parker) parcourt la géographie folle des routes secondaires de la Patagonie et subit les caprices des vents omniprésents. Perdu dans l’immensité du paysage, il se trouve confronté à des situations étonnantes et hostiles, les lieux favorisant les rencontres avec des personnages peu aimables et extravagants. Un jour Parker tombe amoureux de la caissière d’une fête foraine, cherche à la retrouver. Mais comment peut-on suivre à la trace quelqu’un dans un monde où quand on demande son chemin on vous répond : « Vous continuez tout droit, le jeudi vous tournez à gauche et à la tombée de la nuit tournez encore à gauche, tôt ou tard vous allez arriver à la mer » ? J’ai beaucoup aimé la première moitié qui plante admirablement le décor, la seconde plus factuelle peut paraître longuette, mais c’est vraiment dans l’esprit du roman. Grands espaces, solitudes, étrangeté, absences de repères classiques. Une atmosphère et un climat originaux. Intense et poétique, souvent absurde. C’est une autre approche que cette vie itinérante dans le camion, avec des rencontres souvent bizarres où les personnages principaux (ils sont trois) croisent le fer de leurs solitudes. Les convergences ne durent jamais longtemps, chacun repart et fait son chemin comme happé par le vide. Des trois, Parker tient par-dessus tout à sa liberté, il en prendra conscience plus fort, Mayten la caissière est lasse de l’itinérance et vise une existence tranquille, sans tumulte, en famille. Sa fuite avec Parker ne pouvait durer. Enfin le journaliste cherche sans cesse de nouvelles quêtes plus ou moins fantaisistes si ce n’est imaginaires. Une belle expérience que cette lecture, le tempo parfois indolent en est adapté au propos, car l’ennui fait partie de ces vies… et il y a surtout quelques moments absolument magiques, fragments qui ne durent pas, inoubliables, qui ne semblent rien d’autre que le bonheur. |
Le répondeur
Luc Blanvillain Roman 260 p |
2
|
Baptiste, imitateur qui galère dans
un théâtre associatif, est abordé un jour par Pierre Chozène, romancier
célèbre et discret. Chozène a besoin de calme et de temps pour achever son
texte le plus ambitieux, le plus intime. Aussi propose-t-il à Baptiste de
devenir sa voix au téléphone pour écarter les fâcheux et les sollicitations.
Il lui donne quelques clés sur sa vie (consignée dans une « bible »
) et c’est ainsi que Baptiste devient son répondeur. A leurs risques et
périls.
Une comédie réussie. Evidemment fort improbable au départ, mais les situations et personnages sont fort bien troussés, l’ensemble tient bien, il n’est pas si facile de rebondir et de faire évoluer et se conclure une idée aussi farfelue. On sait dès le début ce qu’il en est et on ne lâche pas le roman, impatient de savoir si le répondeur qui influe évidemment sur les différentes relations interpersonnelles ne va pas finir par se griller et provoquer des catastrophes. En filigrane, très finement, une jolie réflexion sur la communication, l’hyperconnexion et la difficulté de la franchise, de se dire ou pas les choses. |
Les voisins d’à côté
Linwood Barclay Polar 540 p poche |
1
|
Découvert avec « Mauvais
pas », ceci est le premier d’une série que je me propose de lire
intégralement (en 4 ou 5 tomes).
A suivre. Le style humoristique est toujours présent, l’avalanche d’incidents aussi, même si un peu tirée par les cheveux. On sent bien que l’auteur tient sa formule. L'histoire à chaque fois est prenante, intéressante, certains moments on se croit plongé dans un feuilleton américain avec les gentils attaqués par plein de méchants… On passe un bon moment agréable, une plaisant distraction sans plus. Un des atouts reste les dialogues, nombreux, qui permettent de donner du rythme. |
La trace du sang
Peter May polar |
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Le cartographe des
absences
Mia Couto Roman 350 p |
3
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En 2019, un cyclone a entièrement
détruit la ville de Beira sur la côte du Mozambique.
Un poète est invité par l’université de la ville quelques jours avant la catastrophe. Il retrouve son enfance et son adolescence dans ces rues où il a vécu dans les années 70. Il va faire un voyage “vers le centre de son âme” et y trouver son père, un grand poète engagé dans la lutte contre la colonisation portugaise Le roman est construit sur d'incessants allers et retours passé/présent, juste avant le cyclone qui laisse planer une ambiance pré-apocalyptique cotonneuse, entre le récit des rencontres du narrateur avec les survivants de l'époque, et la reconstitution du passé, grâce à une caisse de documents qui lui ont été confiés à son arrivée à Beira par la petite-fille de l'inspecteur de la PIDE qui a jadis arrêté son père. Tel un puzzle, le passé reprend forme, à mesure que le narrateur épluche les documents. Repéré dans le Matricule des Anges, avec une chronique et une interview qui m’ont attiré : « Le Cartographe des absences est un moment de vie, suspendu au bord du vide, tenu à bout de bras, par la magie du verbe, au-dessus du gouffre et de l’inéluctable fin. Il y a du thriller et du conte, dans ce beau texte aux allures d’élégie. » Magnifique lecture, une prose poétique aux trouvailles et aux angles surprenants dans un contexte historique et politique colonial. |
Fausses promesses
Linwood Barclay Polar 540 p poche |
1
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|
Faux amis
Linwood Barclay Polar |
1
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Vraie Folie
Linwood Barclay Polar |
1
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Champ de tir
Linwood Barclay Polar |
1
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Fin de la série, on est de livre en livre toujours dans le même univers, la même petite ville, en vase clos, d’un roman à l’autre le personnage principal change, mais on le connaissait déjà. L’auteur joue avec les apparences, les secrets d’une petite communauté, il s’en sort plutôt bien, même si les procédés changent peu. Pour passer un bon moment. |
La théorie des cordes
Jose Carlos SOMOZA Roman 514 p |
2
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Ambitieux. Ingénieux.
Du pur Somoza. Sciences (physique) + polar + métaphysique, un attelage improbable qui fonctionne ! |
Le grand vide
Léa Murawiecz BD 204 p |
3
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Le concept de la vie tenant à
l'attention portée par d'autres est au coeur du Grand vide. Manel Naher,
jeune femme introvertie et peu entourée, se retrouve menacée par l'attention
portée à son homonyme, une chanteuse nouvellement connue. Après une crise
cardiaque causée par le manque de Présence, elle va commencer à suivre un
traitement pour ne pas être oubliée…
Excellent. Graphisme original. Belle allégorie. Pour ce premier roman graphique Léa Murawiec nous offre tout un monde. Mais pas que. C'est une réflexion percutante, à la fois sur le métier d'auteur.rice que sur les réseaux sociaux. Et c'est là toute sa force. Nous offrir un ouvrage tellement vivant et pluriel qu'il en devient libre d'interprétation sans perdre de son intensité. Graphiquement, chacune de ses 204 pages réalisées à l'encre de chine, nous emporte et impose son rythme dans un mouvement fluide et toujours sous tension. Seule certitude, cette dystopie interroge notre rapport au nom et notre place dans la multitude. Et si elle ne répond pas aux questionnements qu'elle suscite, elle a le mérite de nous proposer une nouvelle piste de réflexion qui trouve un écho dans de nombreux aspects de nos vies et ne nous laissera plus jamais tranquille. Une claque ! |
L’homme qui inventait le monde –
Rodolphe & Marchal BD 80 p. |
1
|
Une trame SF classique.
L’intérêt est dans l’économie de moyens, il n’y a pas de surenchère technologique. C’est davantage psychologique. Malgré tout, le dénouement apparaît un peu simple et expédié. |
Préférence système –
Ugo Bienvenu BD 168 p |
2
|
Préférence système est un roman
graphique, à la fois visionnaire, cruel, humaniste et poétique, qui s’appuie
sur un excellent scénario.
Conserver les données culturelles...Tout se vaut-il ? Que garde-t-on ? Uniformisation, aseptisation… Attention ! Pousse à la réflexion. Fort intéressant. |
Qui a tué Alexandre Trestel ?
Jean-Claude Royère Polar 309 op |
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Situé à Nantes. « Polar
régional ». Hyper-classique. Sans surprise.
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La tache
Philip Roth Roman 496 p |
2
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À la veille de la retraite, un
professeur de lettres classiques, accusé d'avoir tenu des propos racistes
envers ses étudiants, préfère démissionner plutôt que de livrer le secret qui
pourrait l'innocenter.
Après "Pastorale américaine" et "J’ai épousé un communiste", "La tache", roman brutal et subtil, complète la trilogie de Philip Roth sur l'identité de l'individu dans les grands bouleversements de l'Amérique de l'après-guerre. Richesse et complexité. Du pur Roth. |
Le royaume désuni
Jonathan Coe Roman 496 p |
1
|
Un petit Coe pour cette fois. Comme
une sauce qui ne prend pas.
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La Marie en plastique
David Prudhomme Pascal Rabaté BD 120 p |
1
|
Un album drôle et caustique où la
ferveur du grand père communiste répond aux bondieuseries de sa femme. Une
famille franchouillarde à trois étages doit subir les conséquences des pleurs
de la vierge en plastique après le voyage à Lourdes de la mamie.
Un bon moment plutôt truculent. J’ai rencontré l’auteur cette année à la médiathèque, un excellent moment. |
Vive la marée
David Prudhomme Pascal Rabaté BD 120 p |
2
|
Beaucoup de justesse et de sens de
l’observation.
Décalé, lunaire, poétique, attachant. |
Le lâche
Jared McGinnis Roman 352 p |
1
|
Un terrible accident de voiture, une
femme meurt, un homme reste paralysé et un père retrouve son fils. Dix ans
après s’être enfui de sa maison, l’adolescent qui fuguait sur les trains de
marchandises et qui traversait le pays en stop est maintenant en fauteuil
roulant. Son père, aussi aimant qu’écorché, est la seule personne qui viendra
sans hésiter le chercher à l’hôpital.
Sur cette base il y avait sans doute de quoi faire quelque chose, malheureusement cela reste plat, prévisible, avec plein de cases à cocher qui se cochent. Aucune « bonne surprise » de mon point de vue… |
Les sources
Marie-Hélène Lafon Roman 128 p |
3
|
Magnifique roman, Marie-Hélène Lafon
de sa plume sobre et efficace est à lire. Intense et immanquable.
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Le petit rien tout neuf avec un ventre jaune Rabaté
BD 104 p |
1
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La pierre de mazarin 2
Le vampire du Sussex 2 L’homme qui grimpait 1 Conan Doyle -Nouvelles Holmes |
2
2 1 |
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Un temps de Toussaint
Rabaté BD 24 p. |
2
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Pigalle, 1950
Christin BD 152 p |
1
|
Dans les années 50, le grand
banditisme. Echo aux films français de l’époque. Ultra classique. Et bien
noir, ambiance réussie.
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Plan social
François Marchand Roman 132 p |
1
|
Émile Delcourt est bien embêté.
L'usine de fabrication d'ancres marines, située en banlieue de Valenciennes,
dont il est le patron et que l'on se transmet de génération en génération
dans la famille, est au bord de la faillite.
Même un plan social n'est pas envisageable car trop coûteux. Pourtant, il suffirait qu'un quart des employés quitte l'entreprise pour qu'elle soit viable. Roman au ton décalé et grinçant, tout le monde en prend pour son grade ! Delcourt est prêt à tout, il trouve la solution à son problème que je ne vous révèlerai pas ! |
Tokyo Express
Matsumoto Roman 189 p |
2
|
Un très bon polar japonais, à l’ambiance
étonnante avec un enquêteur d’une ténacité et d’une logique imperturbables.
|
La cité des
marges
William Boyle Roman 416 p |
2
|
|
Pereira
prétend
Antonio Tabucchi Roman 220 p |
3
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Relecture 28 ans après !
D’actualité, par certains côtés, hélas. Enthousiasmant. |
Jeune Vieille
Paul Fournel Roman 170 p |
2
|
Toujours de bons moments avec
Fournel.
Et quelle écriture. |
Le livre de Gabert
Paul Fournel Roman 200 p |
2
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Il y a des liens entre les deux
romans, c’est pourquoi je les ai lus à la suite.
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Notre si chère vieille dame auteur
Anne Serre Roman 127 p |
2
|
Complexe.
Registres et niveaux emmêlés. Narration fiction … Une autrice que je découvre, j’y retournerai. |
L’alcazar
Simon Lamouret BD 208 p |
2
|
Ambiance polar années 50, très
classique et un peu mélo.
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La femme du 2e
étage
Jurica Pavicic 240 p. |
2
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Le coup de foudre est immédiat entre
Bruna, jeune employée modeste, et Frane, futur marin. Rapidement, le couple
se marie et emménage au deuxième étage de la maison des parents de Frane où
sa mère, Anka, vit toujours.
Quelques années plus tard, leur vie bascule lorsque Bruna est emprisonnée à Pozega pour le meurtre de sa belle-mère... D’emblée, on sait que Bruna a tué sa belle-mère qui vivait à l'étage en dessous du sien dans une maison de la banlieue de Split. Ce qui compte, c'est le pourquoi et le comment, une dimension psychologique, sociale (la Croatie post-Yougoslavie) … Et puis Bruna est un personnage pas facile, même si peu à peu l’empathie prend place, la deuxième partie du roman fortement mélancolique et intense nous y menant sans jouer la corde du mélodrame. Un très bon roman, fin, sans tapage, un des meilleurs lus cette année. |
Made in China
J M Erre |
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Illisible, je n’ai pas tenu,
digressions, diversions, je n’ai pas ri une seconde.
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Un café maison
Keigo Higashino Polar 256 p |
2
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Suite de l’exploration du polar
japonais avec un autre excellent cru, avec toujours cette ambiance étonnante.
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L’espion qui aimait les livres
John Le Carré Roman 240 p |
2
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Un des derniers John Le Carré,
certes court, où l’on retrouve la marque de l’auteur, humour souvent discret et souvent cruel,
ironie qui irrigue l’ensemble, une intrigue complexe et l’on reste loin des
espions à l'intelligence acérée, bardés de gadgets, armés jusqu'aux dents et
sans états d'âme, je ne nommerai personne !
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Les étoiles s’éteignent à l’aube Vincent Turhan
d’après
Richard Waganese Bd 152 p |
2
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Franklin Starlight, âgé de seize
ans, est appelé au chevet de son père Eldon et découvre un homme détruit par
des années d'alcoolisme. Eldon sent sa fin proche et demande à son fils de
l'accompagner jusqu'à la montagne pour y être enterré comme un guerrier.
S'ensuit un rude voyage à travers l'arrière-pays magnifique et sauvage de la Colombie britannique, mais aussi un saisissant périple à la rencontre du passé et des origines indiennes des deux hommes. Eldon raconte à Frank les moments sombres de sa vie aussi bien que les périodes de joie et d'espoir, et lui parle des sacrifices qu'il a concédés au nom de l'amour. Il fait ainsi découvrir à son fils un monde que le garçon n'avait jamais vu, une histoire qu'il n'avait jamais entendue. Je n’ai pas lu le roman qui a été adapté. La BD tisse fort bien le voyage, dans l’espace vers la montagne, et dans le temps pour chaque personnage et son passé, son parcours. Très beaux graphisme et couleurs. Un périple qui vaut le détour. |
Acte de Dieu
Giacomo Nanni Bd 192 p |
2
|
Très étonnant, original, inhabituel.
Dans ce récit choral, Giacomo Nanni, par la virtuosité d'une écriture hypnotique et d'un dessin pointilliste aussi précis qu'envoûtant, nous parle de la Terre, des hommes, et de leur impitoyable rapport de force. Fascinant. |
Une machine comme moi
Ian McEwan Roman 400 p. |
2
|
McEwan me déçoit rarement, il y a
une belle mécanique – sans jeu de mots- à l’œuvre dans ce roman qui m’a bien
captivé. Intéressant aussi au niveau des relations entre personnages.
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L'équation de plein été
Keigo Higashino Polar 364 p |
2
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On retrouve le polar japonais et
encore un excellent cru de Higashino.
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Jeu Blanc
Richard Waganese Roman 264 p |
2
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Très belle histoire, les indiens, le
Canada, le hockey sur glace, avec un jeune indien joueur prodige. Beau roman
d’initiation, mais pas seulement.
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Blizzard
Marie Vingtras |
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Une grosse déception.
Un roman à la fois bateau et artificiel. |
La boîte en carton /
La figure jaune / Les propriétaires de Reigate / Le tordu Conan Doyle (Nouvelles – série Sherlock Holmes) |
2
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Avec plaisir se replonger de temps à
autre dans le canon des œuvres de Conan Doyle.
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Les belles personnes
Chloé Cruchaudet BD 144 p |
1
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L’originalité de l’ouvrage est de
proposer des portraits de personnages anonymes, sous forme de BD, réalisés
dans des styles graphiques différents sur la base d’appels à témoignage sur
« des belles personnes ». On peut lire les témoignages dans la
seconde partie de l’ouvrage.
Une idée impulsée par le festival Lyon BD. Inégal, c’est le lot du florilège, je retiens le SDF à l’arrêt de bus, ou encore Mint, chien d'aveugle, mais c’est chacun selon sa sensibilité, bien sûr. |
René.e au bois dormant
Elene Usdin 272 p |
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Beaucoup de mal à lire cette BD
graphique qui m’a souvent semblé obscure.
Dommage pour la thématique mais cette histoire part dans tous les sens. Extrêmement pointu donc, je me suis retrouvé sans repère très vite… |
Decades /Van Der Graaf
Generator in the 70s
Steve Pilkington – docu rock |
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Je te protégerai
Peter May Polar |
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Quand on a lu la « trilogie de
Lewis », ce qu’il a fait de mieux à mon sens, les autres romans de Peter
May sont souvent un ton en-dessous. Comme ici, ou l’exposition tient en
haleine et la conclusion malheureusement se révèle plutôt improbable…
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Au cœur d’un
été tout en or
Anne Serre Nouvelles 144 p |
2
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Je retrouve Anne Serre, et le format
des nouvelles (rarement plus de trois pages) lui convient parfaitement. Un
plaisir.
Je vais poursuivre avec Anne Serre, découverte grâce à la revue Le Matricule des Anges. |
Il n’y aura
pas de sang versé
Maryline Desbioles Roman 152 p |
3
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« Tout se passe entre 1868 et 1869,
d'abord en Italie, au Piémont, puis en France, enfin da la seule vielle de
Lyon. Les personnages sont essentiellement des femmes. » Ainsi
commence Il n'y aura pas de sang versé, et ce récit va raconter un pan
d'histoire tout à fait méconnu : la première grève officielle de femmes
ouvrières sur les pentes de la Croix Rousse. Toia, Rosalie, Marie, Clémence. Toia, Rosalie, Marie, Clémence. Maryline Desbiolles utilise la métaphore de la course en relai pour parler de ses quatre femmes que le destin va bientôt réunir, et son style est magnifique. Elle a réussi une prouesse : révéler un pan de l'histoire ouvrière enterré – la voix des femmes n'a jamais vraiment compté – et donner chair et sang à quatre portraits de femmes attachantes. Une superbe leçon de vie et une bouffée de liberté. C’est vraiment très beau. Maryline Desbiolles utilise la métaphore de la course en relai pour parler de ses quatre femmes que le destin va bientôt réunir, et son style est magnifique. Elle a réussi une prouesse : révéler un pan de l'histoire ouvrière enterré – la voix des femmes n'a jamais vraiment compté – et donner chair et sang à quatre portraits de femmes attachantes. Une superbe leçon de vie et une bouffée de liberté. C’est vraiment très beau.
|
Le vampire du Sussex / Le pensionnaire en traitement
Conan Doyle Nouvelles - Sherlock Holmes |
2
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L’eau rouge
Jurica Pavicic Roman 408 p |
3
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Après la femme du 2e
étage, encore un excellent roman que cette fresque de Jurica Pavicic, où nous
suivons ces personnages d’un village de Croatie pendant que l’histoire se
fait, chute de Tito, écroulement du communisme, etc…
Suite à la disparition d’une jeune fille de 17ans, ça piétine et l’affaire est classée, mais certains ne renoncent pas. Une belle déclinaison pleine de la complexité des liens intimes entre Grande histoire et petite histoire. |
Le dévouement du
suspect
Keigo Higashino Roman 320 p |
2
|
Toujours cet excellent auteur
japonais, pour un polar à l’angle original.
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Ce que nous confions au vent
Laura Imai Messina Roman 240 p |
1
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Notre rapport à la mort et à nos
disparus. A partir d’une cabine téléphonique qui existe réellement.
Un récit poétique, plutôt réussi en première partie et beaucoup plus lourd et préchi-précha à mon sens dans la deuxième. |
Les doigts rouges
Keigo Higashino Polar 240 p |
2
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Avec toujours le même génie, Keigo
Higashino comprend tout, explique tout. Ce roman, dont l'atmosphère rappelle
celle du "dévouement du suspect X" est un des plus sombres du
maître nippon.
Ce n’est pas rose, non c’est rouge comme dit le titre, et c’est très noir ! Et puis une surprise se niche dans le final ! |
L’interprète grec / Le traité naval / Une affaire d’identité / Cinq
pépins d’orange
Conan Doyle Nouvelles -Sherlock Holmes |
2
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Le discours de la panthère
Jérémie Mathieu BD 104 p |
2
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Un récit formé de plusieurs
histoires courtes où les animaux occupent seuls le devant de la scène. Au fil
des récits, on suit un étourneau perdu en pleine migration, une autruche qui
doute, un jeune éléphant apprenant l'histoire du monde...
L’ensemble se présente comme une fable, une parabole , c’est raconté très simplement, profond et sans prétention, mais c’est loin d’être simpliste dans les thèmes (par exemple, l'entraide et l'amitié, l'acceptation de soi et le regard des autres, la sagesse et la mémoire du monde, l'environnement, la vie et la mort, etc.) Cela suscite le questionnement, et c’est très prenant, parfois poétique. Une beau moment pour une belle lecture. |
Trois étoiles et un meurtre
Peter May polar |
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Les nus
d’Hersanghem
Isabelle Dangy Roman 270 p |
3
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Très belle écriture, limpide, on
sent que Perec – mais pas seulement lui- n’est pas loin. L'ambiance est réussie, un côté décalé et suspendu, un puzzle qui s'emboîte...
Une découverte et j’en lirai d’autres. |
Un cimetière dans le cœur
Ian Rankin Roman 396 p |
1
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N°24 des enquêtes de John Rebus.
Imperturbable. |
Le grand secours
Thomas B Reverdy Roman 320 p |
2
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Un roman de la rentrée littéraire. Assez
rare chez moi !
J’en ai apprécié le ton, qui n’est pas misérabiliste, qui porte de l’espoir et souffle un peu de liberté avec des personnages bien dessinés et attachants. Le récit se concentre sur une journée en banlieue à Bondy. Une altercation, une émeute, lentement mais sûrement dans la cocotte-minute, ça va être le feu aux poudres…. C’est intense mais l’auteur n’en fait pas trop. Un roman puissant, engagé et romanesque, qui se clôt sur une dernière image porteuse d’espoir, et même de poésie. Très appréciable. |
Banditi
Antoine Albertini Polar 300 p |
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Ambiance corse banditisme mafia.
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Eteindre la lune
William Boyle Roman 416 p |
2
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Après la Cité des Marges, fort
apprécié, retour en arrière dans la bibliographie de l’auteur . Toujours très
attachant du côté des personnages.
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Figurec
Fabrice Caro Roman 272 p |
1
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"L'enterrement de Pierre Giroud
m'a énormément déçu, c'était une cérémonie sans réelle émotion. Tout cela
manquait de rythme, de conviction. Le père Rouquet lui-même n'était pas dans
son meilleur jour. Non, vraiment, cet enterrement ne me marquera pas, on est
bien loin d'Antoine Mendez. (…)Antoine Mendez, voilà quelqu'un qui a réussi
son enterrement."
À force de courir les enterrements, le narrateur est devenu un expert en la matière. Mais à bien regarder l'assistance, il semblerait qu'il ne soit pas le seul... Original avec une idée plutôt bien tenue au fil du récit, seule la conclusion laisse sur sa faim mais l’histoire donne à réfléchir ! |
La couleur des choses
Martin Panchaud BD prix Cezam 236 p |
2
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Dans le cadre du prix Cezam 2024, un
graphisme extrêmement surprenant et original, auquel il faut « se
faire » au début, et une fois qu’on est immergé ça prend. Un regret
toutefois sur le scénario qui amène une conclusion qui m’a laissé sur ma
faim. Gare à l’effet de forme prenant le pas sur le fond !
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Le ruban
Ogawa Ito 244 p |
1
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Une belle idée mais beaucoup de
longueurs, une structure par épisodes qui ne m’a pas aidé, des rencontres
intéressantes d’autres moins ; J’essaierai un autre roman de l’auteur
« Papeterie Tsubaki »
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Un alibi en béton
Peter May polar |
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Guacamole Vaudou
Judor et Fabcaro Roman photo 80 p |
1
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Les « joies » de la vie
d’entreprise, le marketing, la pub…
Je me suis bien amusé, délires absurdes, bref j’étais dans mon élément ! |
Baguettes Chinoises
Xinran |
3
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« Baguettes chinoises », que l'on ne
s'y trompe pas, ici les baguettes sont un terme pour désigner les filles en
opposition aux « poutres » les garçons qui eux peuvent soutenir le toit
familial. Oui, nous sommes en Chine !
Xinran nous raconte l'histoire de ces trois « baguettes », trois soeurs qui vont quitter leur campagne pour aller chercher du travail à Nankin. Elles trouveront chacune un employeur et pourront mettre en valeur leurs compétences. Des sujets graves sont abordés sous une forme proche d’un conte, l’humour fait sourire à plusieurs reprises, mais l'on comprend malgré tout en filigrane la dureté des conditions de vie des migrants. La différence de vie, de culture entre la ville et la campagne nous amuse à travers des scènes qui montrent la naïveté des sœurs, mais nous percevons le choc des cultures et la place faite aux femmes. Et les trois sœurs font et trouvent leur place, en toute incrédulité vu ce qu’elles ont entendu chez elles ! Une très belle lecture, intéressante par son ton, son style qui permet d’aborder ces sujets avec finesse, pétulance et douceur. |
Mademoiselle Sophie ou la fable du lion et de
l’hippopotame
Zabus/Hippolyte BD 160 p |
1
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Dans le cadre du prix Cezam 2024,
une belle histoire, pleine de bons et beaux sentiments sans évacuer la
complexité ni tomber dans la guimauve la plus collante.
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American tabloid
James Ellroy Roman 800 p |
3
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Début de la Trilogie de Ellroy. 800 pages ici. Gros pavé haletant qui se lit sans aucun mal. Mélange réussi d’histoire et de fiction. De 1958 à 1963, trafic manœuvres en tous genres mafia CIA FBI les Kennedy Nixon JE Hoover Cuba… Un régal. Celui-ci s’arrête quelques minutes avant l’assassinat du 22 novembre 1963. Palpitant. Les suivants sont du même tonneau et vont occuper mon mois de janvier : -American Death Trip -Underworld
USA
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Eh bien, quel beau bouquet de livres.
RépondreSupprimerAucun livre lu parmi les vôtres, à part Pereira prétend, enthousiasmant, comme vous dites. L'appât de Somoza, me tente aussi, ainsi que "Jeu Blanc" de Richard Waganese.
Je vais me mettre à "la tache" de Philip Roth qui est dans ma bibliothèque de "chambre". Merci pour votre liste.
Jeu blanc, excellent choix, il y a beaucoup d'intensité et d'émotions soulevées par cette histoire.
SupprimerA bientôt
Jean-Michel
Mille mercis, tu sais que d'ici (on ne peut pas se fier aux journalistes radios-TV aux bottes des éditeurs), d'ci donc il est difficile de se guider....Señor Colo et moi avons étudié à la loupe ta liste, et déjà commandé plusieurs.
RépondreSupprimerIci ma dernière lecture est "Un homme de parole" de Imma Monsó, elle y parle de deuil, pas du tout sur le ton pathétique, et la première moitié est lumineuse.
Gracias!!!!
Merci chère Colo, je note de mon côté cette référence !
SupprimerA bientôt
Jean-Michel
Je suis impressionné par le nombre et la diversité de tes lectures ! Si j'avais à choisir, j'opterais à coup sûr pour le roman de Philip Roth, celui de Marie-Hélène Lafon (que j'ai lu récemment), ainsi que pour le roman de Mia Coutôt; que je connais pas, mais qui m'intrigue.
RépondreSupprimerUn grand merci pour ces "tuyaux" littéraires, Jean-Michel
Merci Antoine, je lis "de tout" comme on dit, ça n'empêche pas d'être sélectif ;-)
SupprimerJ'ai quelques "gros morceaux" prévus en début d'année, je vois à peu près quelle sera la première dizaine de lectures de l'année, l'idée principale étant "l'immersion dans" du long cours !
A bientôt,
Jean-Michel
Tiens, vous n'avez pas aimé Blizzard... comme c'est bizarre...
RépondreSupprimer(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
Je ne sais comment lire le commentaire...
SupprimerUne accumulation hautement improbable, un fort sentiment de déjà lu, fort prévisible et alors l'Alaska, elle est où l'Alaska ? Pour moi ça fait beaucoup.
A bientôt
Jean-Michel